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Cette conférence sur "Proust et les femmes" sera faite par Bill Carter eavec des références prises dans l'œuvre de Proust et dans sa correspondance.
A l’ombre des chansonnières
Edwige Bourdy (soprano) – Benoît Urbain (piano et accordéon)
« Détestez la mauvaise musique, ne la méprisez pas. Comme on la joue, la chante bien plus, bien plus passionnément que la bonne, bien plus qu'elle s'est peu à peu remplie du rêve et des larmes des hommes. Qu'elle vous soit par-là vénérable. Sa place, nulle dans l'histoire de l'Art, est immense dans l'histoire sentimentale des sociétés écrit Proust dans « Les plaisirs et les jours ». Au café-concert, au cabaret ou au music-hall naissant, Proust s’enivrait de cette « mauvaise musique » en écoutant Yvette Guilbert, Louise Balthy, Mistinguett et Chevalier (les danseurs obsédants), Fragson, Mayol, Paulus et aussi Aristide Bruant.
Edwige Bourdy, chanteuse et Benoît Urbain, pianiste, proposeront à toute oreille bien née « Rôdeuse de berge », « Madame Arthur », « Je cherche un millionnaire », et des romances comme « Reviens, veux-tu », car comme l’écrit encore Proust « Combien de mélodies, du nul prix aux yeux d'un artiste, sont au nombre des confidents élus par la foule des jeunes gens romanesques et des amoureuses ».
Venezia
Bertrand Chamayou
Ce récital consacré à Ravel, Liszt et Wagner, part de l’Italie fantasmée puis vécue, les jeux d’eau de Maurice Ravel faisant écho aux fontaines de la villa d’Este, une Italie vécue en pèlerinage par Liszt pour arriver à Venise, la ville où mourut Wagner, le gendre de Liszt, et où est enterré Stravinsky dont la création scandaleuse du Sacre du Printemps, en 1913, eut Marcel Proust comme spectateur.
Il sera l’œuvre de Bertrand Chamayou, victorieux en 2011 et en 2016 de la catégorie reine des solistes aux Victoires de la Musique Classique.